Cheops, le réseau des Cap emploi publie les chiffres du 3ème trimestre 2020 dans un contexte de crise …

Paris, le 3 novembre 2020, Cheops, le réseau national des Cap emploi, organismes de placement spécialisés pour personnes handicapées et employeurs, indique que 50 650 personnes handicapées avaient signé un contrat de travail ou  avaient créé une entreprise ces trois premiers trimestres. La crise sanitaire a fortement impacté l’activité au second semestre, cependant les chiffres du 3ème trimestre se veulent rassurants même si les niveaux de 2019 ne sont pas atteints. Le lien fort avec les employeurs a permis d’améliorer la situation sur l’emploi et le maintien au 3ème trimestre après l’effet très négatif du confinement du 2ème trimestre

Les placements

Dans un contexte difficile, les entreprises ont continué à faire appel aux Cap emploi.Le recul sur les placements est moins sévère que sur les formations. En matière de recrutement, les Cap emploi ont été en mesure de proposer des candidats et de concrétiser des embauches. Il y a eu une chute des activités de placements au premier semestre, -45%, mais une chute enrayée au troisième trimestre – 12 %

L’apprentissage tire son épingle du jeu + 18 %, soit 882 contrats d’apprentissage mis en place sur les trois premiers trimestres.

Les formations et PMSMP

La crise de la COVID 19 a eu un impact fort sur les formations et immersions en entreprise. Les formations qualifiantes, diplômantes et certifiantes mises en œuvre ont chuté de – 47 % au second trimestre, plus amorti au troisième trimestre – 20 % lié à la ré-ouverture des organismes de formation.

Les PMSMP souffrent fortement du contexte actuel – 43 % en T3, il est difficile pour les employeurs d’accueillir des stagiaires avec du personnel restreint sur site et des équipes souvent en télétravail.

Le maintien en emploi

Le maintien connait un recul moins conséquent que les placements notamment sur le 3ème trimestre. En effet,12 883 maintiens réalisés soit un taux de 91% sur les parcours clos. Les entreprises sont restées impliquées et attentives.  Les Cap emploi ont pu maintenir le lien même à distance avec les entreprises

Le CEP

L’accompagnement à l’évolution et à la transition professionnelle poursuit la progression amorcée en 2018. 105248 demandeurs d’emploi et salariés ont réfléchi à leur projet par le biais du Conseil en Evolution professionnelle (CEP) soit une progression significative de +15 %.   Le CEP est dans la même tendance depuis 2018.

Une action pro active

Une action pro-active, avec le soutien de l’Agefiph, a été initiée dès l’été afin de s’assurer auprès des personnes en situation de handicap et des employeurs, que les conditions de travail étaient toujours adaptées et ainsi repérer les situations qui nécessiteraient une intervention du Cap emploi pour éviter toute rupture de parcours

Les équipes Cap Emploi se sont mobilisées sur le terrain pendant le premier confinement

Dès le 16 mars, à l’annonce des fermetures des locaux Cap emploi, les équipes se sont adaptées pour l’accompagnement à distance des personnes et des employeurs. 

Au déconfinement le 11 mai, des mesures barrières ont été mises en place dans les locaux des Cap Emploi avec une reprise progressive de l’accueil du public et des visites employeurs pour les RDV d’urgence dans un premier temps.

Aujourd’hui à l’heure du second confinement, en tant qu’acteur du service public de l’emploi, les Cap emploi assurent une continuité de service et accueillent des bénéficiaires sur RDV dans les locaux. Les visites en entreprises sont maintenues sous réserve du respect des gestes barrières. Cap emploi maintient en parallèle de l’ouverture des locaux au public, une offre de services à distance à destination des personnes et des employeurs.

Plan de relance : la FNADE salue les mesures en faveur de l’économie circulaire.

Le plan France Relance dévoilé le 3 septembre a confirmé les ambitions annoncées par le gouvernement en faveur de la transition écologique. Pour la FNADE, cette l’impulsion donnée au recyclage et à la production d’énergie de récupération est un pas important vers une économie bas-carbone.

La FNADE, qui représente l’ensemble de la filière déchets, se réjouit de voir enfin pris en compte les différentes activités de gestion des déchets comme autant de leviers contribuant à la décarbonation. « C’est bien en agissant sur l’ensemble de la chaîne, de la collecte des déchets en amont, à l’incorporation de matières recyclées et à l’utilisation d’énergie de récupération, en aval, que nous pourrons réellement accélérer la transition écologique et pérenniser un modèle économique vertueux pour l’environnement et le climat », souligne Fabrice Rossignol, Président de la FNADE.

Les mesures en faveur du développement des collectes sélectives et de la modernisation des centres de tri permettront d’augmenter le gisement de matières recyclées, et le soutien à l’incorporation de ces matières dans les process de fabrication permettra de tendre vers l’objectif de 700 000 tonnes supplémentaires de plastiques recyclés. La crise actuelle des papiers, cartons et plastiques recyclés, liée à la faible demande, a depuis plusieurs mois, fait la preuve de l’absolue nécessité de soutenir la compétitivité de ces matières, face à la fluctuation des prix des matières vierges, issues des fossiles.

L’énergie issue des déchets non recyclables avec les CSR (combustibles solides de récupération), que la FNADE a toujours portée comme une solution complémentaire au recyclage, trouve ici les soutiens attendus pour être une véritable alternative aux énergies fossiles. De même, les mesures dédiées à la valorisation des biodéchets viennent soutenir la production de fertilisants verts et de biogaz sur les territoires.

Le financement supplémentaire de 500M€ sur les trois prochaines années, alloué au fonds économie circulaire de l’ADEME, constitue un signal positif. La FNADE salue en outre le calendrier destiné à une mise en œuvre rapide de ces mesures. L’urgence climatique appelle en effet une accélération, qui est ici prise en compte, avec des échéances à court terme.

Plan de relance « Les acteurs des Smart Grids, accélérateurs de la transition énergétique, sont créateurs d’emplois »

Paris le 26 juin 2020

Le Conseil d’administration de Think Smartgrids a voté à l’unanimité le projet du Plan de relance, rédigé et porté par l’association, qui repose sur 14 recommandations. Avec ce projet, Think Smartgrids entend apporter sa contribution en faveur d’une relance verte par la transition énergétique, qui reposera en grande partie dans l’investissement dans les réseaux intelligents.

De l’intégration des énergies renouvelables à l’électrification intelligente des usages énergétiques, avec le développement de la mobilité électrique et de la recharge intelligente, en passant par l’amélioration de l’efficacité énergétique et la convergence multi-énergies, les solutions Smart Grids sont partout et participent fondamentalement à la transition énergétique. Elles sont aussi créatrices de développement économique et d’emplois.

La France, pionnière de la lutte contre le réchauffement climatique depuis l’accord de Paris, compte déjà parmi les leaders mondiaux de la filière décarbonée des systèmes électriques, de la production, aux réseaux et aux services énergétiques. La dynamique que la France engagerait en mettant en œuvre les recommandations et projets proposés par Think Smartgrids est également de nature à offrir des perspectives significatives de développement international à nos entreprises, des start-ups aux grands opérateurs de réseau, équipementiers, énergéticiens et entreprises de services numériques.

C’est pourquoi l’association, avec l’appui du groupe de travail animé par Philippe Vié*, a souhaité participer aux débats actuels et apporter sa pierre à l’édifice, du Green Deal au plan de relance franco-allemand, de manière très concrète en préconisant notamment :

D’accélérer le déploiement des infrastructures de recharge des véhicules électriques

D’agir par les Smart Grids et la digitalisation sur la décarbonation des bâtiments

D’améliorer la flexibilité des consommations industrielles

De standardiser les communications pour développer la maîtrise de la demande résidentielle

De créer l’architecture des données énergétiques pour mieux développer les services au consom’acteur

De développer la transition énergétique, la résilience énergétique et la performance industrielle des territoires par la combinaison Télécoms temps réel – Smart Grids

De déployer le stockage pour les réseaux et les énergies renouvelables (EnR)

Dedévelopper le couplage multi-réseaux de distribution (électricité, chaleur, froid, H2..)

Ces recommandations ne pourront voir le jour qu’avec l’évolution nécessaire des leviers réglementaires et de changement. Aussi, le plan propose également un bouquet d’évolutions afin de faire évoluer la réglementation, changer les comportements en profondeur pour une société durable, organiser la montée en compétences pour accompagner le développement des Smart Grids et faire rayonner le leadership français des Smart Grids à l’international.

L’investissement accéléré dans les Smart Grids, condition du succès de la relance verte, nécessite que le tarif d’acheminement – le futur TURPE 6 – prenne en compte cette nouvelle trajectoire de développement des réseaux intelligents. D’autres financements appropriés pour les projets structurants sont aussi indispensables afin de ne pas trop alourdir la facture des consommateurs

Marianne Laigneau, Présidente du Directoire d’Enedis et nouvelle Présidente de l’association Think Smartgrids,  conclut :

« La crise sanitaire a montré de nouveau le rôle essentiel de la filière des réseaux électriques dans la vie économique de notre pays. Après plusieurs années d’expérimentation des Smart Grids, la maturité des solutions numériques, combinée aux progrès effectués dans les technologies de l’énergie, ont créé les conditions du déploiement à l’échelle industrielle des réseaux intelligents. Nos sociétés européennes seront au rendez-vous de l’impératif de neutralité carbone à 2050 en développant les Smart Grids, et la France peut montrer l’exemple ».

*Philippe Vié, Président de la Commission Territoires innovants et Smart Grids de Think Smartgrids est Vice-Président et responsable monde Energie, Utilities et Chimie chez Capgemini

Marianne Laigneau élue présidente de l’association Think Smartgrids

Le 25 juin, Marianne Laigneau, présidente du directoire d’Enedis, a été élue à la présidence de l’association Think Smartgrids, qui rassemble les acteurs français des réseaux électriques intelligents.

Marianne Laigneau devient présidente de l’association Think Smartgrids où elle succède à Olivier Grabette, membre du directoire de RTE qui est nommé premier vice-président de l’association.

Dans le contexte très particulier de la crise Covid-19, la nouvelle présidente aura pour ambition de rassembler les acteurs de la filière française des smart grids autour du plan de relance « transition énergétique et smart grids » initié par Think Smartgrids.

Marianne Laigneau poursuivra le développement de l’association en France et à l’international, notamment à travers les partenariats initiés en Inde, à Singapour, en Indonésie et au Sénégal.

L’association, cinq ans après sa création, entend accompagner l’accélération du déploiement des smart grids à travers une filière française engagée pour leur industrialisation dans les territoires en France et à l’international. Elle contribuera également par ses actions au développement du véhicule électrique et des besoins en infrastructures de recharge, à la transformation du secteur du bâtiment, au besoin de flexibilité des usages de production et de consommation, ou encore au défi autour de l’utilisation des données de l’énergie au bénéfice de tous les consommateurs.

Hugues de Bantel, co-fondateur et directeur général de Cosmo Tech, voit son mandat de 2ème Vice-Président renouvelé. Antoine de Fleurieu, Délégué général du GIMELEC, conserve son mandat de trésorier et Valérie-Anne Lencznar poursuit sa mission de Déléguée générale de l’association.

Les présidences des commissions sont confirmées autour du Pr Nouredine Hadjsaid (INP Grenoble) à la tête du conseil scientifique, Philippe Vié (Cap Gemini) à la présidence de la commission territoires innovants et smart grids et Andrea Michiorri (Mines Paris Tech) comme président de la commission formation. De son coté, Thomas Bazin (Schneider Electric) devient président de la commission internationale, à la suite au départ de Christophe Durieux de General Electric.

À propos de Marianne Laigneau :

Marianne Laigneau est Présidente du directoire d’Enedis depuis le 9 février 2020.

Elle était précédemment Directeur Exécutif du groupe EDF en charge de la Direction Internationale depuis juillet 2017, Directeur Exécutif Groupe en charge de la Direction des Ressources Humaines Groupe (décembre 2010 – juillet 2017), Secrétaire Générale (Régulation, Affaires publiques et européennes, gouvernance RSE) et Directeur Juridique Groupe (2007-2009). Marianne Laigneau était également membre du Conseil de surveillance d’ERDF puis d’Enedis depuis 2010, qu’elle présidait depuis 2018.

Avant de rejoindre le groupe EDF en janvier 2005, Marianne Laigneau avait occupé différentes fonctions à Gaz de France

En 1997, elle a été détachée au ministère des affaires étrangères comme premier Conseiller à l’Ambassade de France à Tunis chargée des négociations, des affaires politiques, communautaires et juridiques et de la communication.

Marianne Laigneau est ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure de Sèvres et de l’ENA (promotion « Condorcet »), agrégée de lettres classiques, diplômée de l’IEP de Paris et titulaire d’un DEA de littérature française. Elle devient membre du Conseil d’Etat en 1992 et est nommée Conseiller d’Etat en 2007.

Fnade / Loi Economie Circulaire, les textes d’application doivent concrétiser la transition écologique

La loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à l’économie circulaire a été promulguée le 11 février 2020. Nous entrons maintenant dans la phase d’élaboration des textes d’application, qui doivent préciser la mise en œuvre opérationnelle des orientations de la LEC. La FNADE entend poursuivre ses contributions concernant les activités de collecte, de recyclage et de valorisation des déchets, afin que le déchet-ressource soit un levier déterminant dans la transition à mener. 

Les principales dispositions de la LEC confirment les orientations stratégiques adoptées dans la Feuille de Route de l’Economie circulaire, avec notamment la volonté de développer l’information du consommateur, le recyclage des déchets ménagers et professionnels, et la réduction du stockage des déchets.

Fabrice Rossignol, Président de la FNADE, précise : « La FNADE reste fortement mobilisée car ce sont bien les textes d’application, qui devront concrètement confirmer les ambitions de la loi et fixer les modalités opérationnelles permettant l’atteinte des objectifs. Nous allons donc participer activement avec des propositions concrètes, adossées à l’expertise des entreprises de la fédération, qui interviennent sur l’ensemble de la filière de la gestion des déchets – collecte, tri, recyclage, valorisation et élimination -. Cette loi est un projet collectif, un projet de société, au sein duquel nos entreprises, acteurs de l’économie circulaire au quotidien, ont un rôle majeur à jouer. »

La FNADE s’attachera en priorité aux textes concernant le recyclage et la réincorporation des matières recyclées car il est urgent de résoudre la situation critique des matières issues du recyclage qui ne trouvent pas de débouchés, et de favoriser durablement l’utilisation des matières recyclées car elles sont un levier important de lutte contre le dérèglement climatique. L’autre enjeu majeur est celui de la mise en place des nouvelles filières REP (Responsabilité Elargie du Producteur), notamment pour les déchets du bâtiment et les emballages des entreprises. Ces deux filières, aujourd’hui déjà performantes, nécessitent des études de préfiguration pour définir un modèle efficace et adapté en termes de volumes, de besoins, d’organisations.

Avec la création d’une quatrième ligne de production, le site Délifrance de Romans-sur-Isère (Drôme) conforte son rôle de pôle d’excellence de viennoiseries

Inaugurée le 21 mars 2019, la nouvelle ligne de production de viennoiserie surgelée de Romans-sur-Isère permet au site de conforter son rôle de pôle d’excellence industrielle à vocation internationale. Avec une capacité de production additionnelle de 25 000 tonnes, soit 1,5 million de viennoiseries par jour, Délifrance, entreprise du Groupe VIVESCIA, renforce ses positions pour accompagner la forte croissance du marché de la viennoiserie à l’international.

 Pour Ian Dobbie, Directeur général Délifrance : « Avec cette nouvelle ligne, Romans-sur-Isère est désormais un site unique sur le marché : par sa taille, sa capacité de production, sa flexibilité, sa capacité à évoluer et le savoir-faire de ses équipes, actuelles et à venir. Nous avons les moyens d’être compétitifs et de développer avec confiance notre offre sur des marchés haut de gamme à l’échelle internationale. »

Arnaud Carré, Directeur du site de Romans-sur-Isère, souligne « en confortant son rôle de pôle d’excellence industrielle, le site de Romans contribue aussi à la dynamique économique de la région. 60% des entreprises qui ont été mobilisées durant le chantier sont locales et 70 personnes ont d’ores et déjà été recrutées pour l’ouverture de cette quatrième ligne. »

 

  • 1,5 million de viennoiseries par jour, c’est ce que la nouvelle ligne est capable de produire : des croissants, pains aux raisins, pains aux chocolats et autres croissants fourrés, avec ou sans topping, petit ou grand format…. Au total, ce sont  25 000 tonnes par an de capacité de production qui s’ajoutent au 50 000 tonnes et déjà 70 emplois nouveaux créés, sur un total de 360 personnes sur le site.

 

  • En croissance depuis plus de 10 ans, le marché de la viennoiserie poursuit sur sa lancée: + 5% par an en moyenne en Europe. La croissance est de l’ordre de 4% pour le surgelé prêt à cuire et atteint même 6% pour le cuit surgelé. Et l’Asie et l’Amérique du Nord sont les deux zones les plus dynamiques en termes de croissance. La construction d’une quatrième ligne répond donc à un double objectif : disposer d’outils de production à la hauteur de la demande et garantir des produits  toujours plus qualitatifs et  compétitifs pour les clients de Délifrance. C’est aussi l’occasion de centraliser les compétences dans les métiers de viennoiserie pour disposer d’un pôle d’excellence unique à vocation internationale, pour servir à la fois l’Europe du Nord et du Sud, mais aussi l’Asie et l’Amérique du Nord.
  • Un chantier d’envergure, 0 accident répertorié: Ce projet, réparti sur 8000 m2 a mobilisé, pendant près de 10 mois, 450 personnes et 82 partenaires. Durant ce chantier, la sécurité était un préalable. Tous les prestataires ont été formés et sensibilisés systématiquement.
  • Polyvalente, une nouvelle ligne ergonomique, high-tech et vertueuse sur le plan environnemental : la ligne est « aérée » avec des machines espacées avec une ergonomie optimisée pour faciliter la conduite. Comme la ligne est capable de produire aussi bien des croissants que des pains au chocolat ou des pains aux raisins dans toutes les tailles, des équipements spécifiques ont été prévus pour faciliter les changements rapides de format, et limiter ainsi les perturbations et le stress associés pour tous les opérateurs lors de ces changements. Cette nouvelle ligne est aussi dotée de moteurs électriques économes en énergie et dispose de dispositifs de récupération d’énergie et de pompes à chaleur.

 Avec cette nouvelle ligne, Délifrance dispose d’une capacité de production et d’une flexibilité uniques que le marché, lui permettant de servir à la fois l’Europe, mais aussi l’Asie et l’Amérique du Nord, tout en garantissant des produits toujours plus qualitatifs et plus compétitifs.

Première concrétisation pour Think Smartgrids et PLN, le distributeur d’électricité indonésien

Paris, le vendredi 22 mars 2019

L’association Think Smartgrids, qui représente la filière française des réseaux électriques intelligents, a signé le 18 mars 2019 à Jakarta le renouvellement du Memorandum  of  Understanding (MoU)avec Perusahaan Listrik Negara (PLN), l’entreprise publique indonésienne de production, transport et distribution d’électricité qui porte notamment sur la mise en place d’ une étude de faisabilité détaillée permettant la mise en place de solutions smartgrids sur l’ile des Célèbes.

Cette action avait été décidée lors du premier MoU conclu lors de la visite présidentielle en 2017.

Après de nombreux échanges entre Think Smartgrids et PLN, la réunion du 18 mars à Jakarta a entériné le choix de  l’île principale des Célèbes (Sulawesi), car elle permet de produire de nombreux types d’énergie renouvelable : éolien, géothermie, photovoltaique et hydraulique, qui nécessitent d’être intégrés sur les réseaux.

L’étude proposée se concentrera sur le développement d’un réseau intelligent dans le système électrique de l’île de Sulawesi et d’un micro-réseau intelligent à Mandalika, dans la province de NusaTenggara Ouest.Elle fournira un état des lieux des réseaux d’un point de vue technique et économique, mais également une modélisation numérique. Elle définira le type d’équipements et de logiciels nécessaires à la mise en œuvre d’un système de réseau intelligent sur les deux lieux retenus pour l’étude, et décrira le processus de mise en œuvre, ainsi que son coût global.

Think Smartgrids a réalisé un appel auprès de ses membres pour répondre à cette demande. Après avis d’un comité d’experts indépendants, ce sont Accenture et Artelys qui ont été retenues pour travailler sur l’étude.

PLN, qui a le monopole de la distribution en Indonésie, a déclaré que la signature de ce protocole d’accord d’une durée de deux ans s’inscrit dans le cadre de son engagement en faveur du développement des énergies renouvelables en Indonésie. « Nous continuerons à développer les énergies renouvelables afin d’atteindre l’objectif de 23 % (du bouquet énergétique du pays) d’ici 2025 « , a déclaré Syofvi Felienty, directrice de la planification du réseau, et membre du comité exécutif de PLN.

L’entreprise publique a précisé que son rôle principal, selon le protocole d’accord, sera de fournir des données, de déterminer l’emplacement de l’étude, d’assister l’équipe et de renforcer son expertise en envoyant ses ingénieurs en France, afin de s’inspirer du déploiement déjà avancé de réseaux smart grids dans l’hexagone.

Olivier Grabette a salué le renouvellement de ce partenariat en indiquant « la filière française est fière de participer à l’atteinte du taux recherché des énergies renouvelables sur le réseau indonésien, et de mettre l’expertise de ses membres à contribution. »

Pour rappel le protocole d’accord, qui avait été, dans un premier temps, rédigé et signé pour un an lors de la visite présidentielle de mars 2017 comprenait deux actions majeures : l’une destinée à mettre en place une étude de faisabilité détaillée permettant la mise en place de solutions smartgrids sur une ile, et l’autre, destinée à former une vingtaine d’ingénieurs de PLN, en leur proposant également des visites de démonstrateurs en France.

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Mmes Syofvi Felienty, de PLN et Valerie Anne Lencznar, déléguée générale de Think smartgrids, à Jakarta, le 18 mars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les signataires avec les équipes de PLN, Accenture et un représentant de l’ambassade de France

 

 

 

Think Smartgrids publie une étude sur la transformation digitale des utilities Réussir le pari de l’intégration de la donnée au service des réseaux et de ses clients

Paris le 26 novembre  2018

Cette première étude, initiée par le groupe de travail données et transformation digitale de l’association Think Smartgrids, vise à décrire l’état d’avancement des projets de digitalisation des utilities européennes, les cas d’usage, freins et solutions à leur déploiement, en croisant les points de vue des gestionnaires de réseaux de transport et de distribution, des fournisseurs de solutions, ainsi que celui des institutions.

En 2017, Think Smartgrids a créé un groupe de travail qui a centré sa réflexion sur la transformation digitale des utilities, avec un focus sur les clés de la réussite pour réaliser cette transformation.

Le groupe a rassemblé une quinzaine de membres de l’association : Benjamin de Buttet de DCbrain et Thomas Lacroix de Cosmo Tech, qui ont piloté l’étude, ainsi qu’Accenture, Atos, SenX (ex Cityzen Data), Colombus consulting, la CRE, l’Ecole des Ponts ParisTech, GE Grid Solutions, Gimelec, Images & Réseaux, Nokia, RTE, Siemens, Strasbourg Electricité Réseaux, Trialog et Yélé.

Les contributeurs de l’étude se sont appuyés sur une série d’entretiens menés auprès d’une vingtaine d’acteurs clés (opérateurs de réseaux, fournisseurs, associations, autorité de régulation). Ces entretiens ont été croisés avec des données publiques datant de Juillet 2018.

Les travaux du Groupe de Travail Données et Transformation Digitale ont permis de dresser un état des lieux de la problématique données des opérateurs de réseaux, en observant leur réponse aux mutations des modes de consommation, aux enjeux de l’intégration des énergies renouvelables et au vieillissement de leurs infrastructures. Différents cas d’usage ont été étudiés :
La gestion de la flexibilité qui exploite les technologies de l’information et de la communication pour mieux intégrer les nouvelles formes de production décentralisées (énergies renouvelables) et de consommation (notamment les véhicules électriques), mais aussi pour optimiser l’utilisation des moyens de stockage d’énergie (batteries, etc.) et le fonctionnement du réseau ;
L’Asset Management, pour améliorer la gestion stratégique et opérationnelle de la maintenance et des investissements sur les infrastructures, en traitant un type et un nombre de données croissants, et développer la maintenance prévisionnelle ;
 Les projets des utilities autour de la donnée concernent aussi toute la chaîne de valeur : de la numérisation du contrôle commande à la mise en œuvre d’IoT (Industrial Internet Of Things) pour produire de la donnée, en passant par des applications d’analyse de données (Data Analytics) ou de nouvelles plateformes d’échange de données qui permettent, par exemple, de mieux gérer la flexibilité.
Cette première étude a permis de faire émerger plusieurs questions. Comment améliorer la qualité des données utilisées ? Où positionner le Chief Digital Officer dans la nouvelle organisation et quelles nouvelles compétences intégrer ? Comment accompagner l’évolution des organisations pour encourager des approches agiles ? Comment développer une roadmap autour de cas d’usage à fort impact opérationnel, en lien avec la transition énergétique ?

L’étude conclut que l’ensemble des opérateurs européens ont initié au moins un projet Data et entament une digitalisation croissante de leurs réseaux. A l’avenir, de nouveaux défis restent à relever, comme l’évaluation plus précise du retour sur investissement de leurs projets et l’intégration de nouvelles compétences à leur organisation.

 

Nouvelle gouvernance pour l’associationThink Smartgrids

Paris le 19 avril 2018

L’association Think Smartgrids qui rassemble les acteurs des réseaux électriques intelligents (smart grids) en France a tenu sa 3ème assemblée générale.  A cette occasion, elle a installé la nouvelle gouvernance votée par son Conseil d’administration. Olivier Grabette succède ainsi à la présidence de l’association à Philippe Monloubou qui devient premier vice- président.

Olivier Grabette, membre du Directoire de RTE, devient président de l’association Think smartgrids et succède à Philippe Monloubou, Président du directoire d’Enedis, dont le mandat arrive à échéance et qui prend la place de premier vice-président de l’association. Olivier Grabette poursuivra le développement de l’association à l’international grâce aux partenariats initiés par son prédécesseur en Indonésie, à Singapour, en Inde et au Sénégal et aura à cœur de rassembler les acteurs du smart grids en France autour des nouvelles thématiques émergentes : smart grids dans les territoires, stockage, auto- consommation, mobilité électrique notamment.

A cet effet, il aura pour mission la mise en oeuvre des 3 axes du plan d’actions 2018 de l’association : la construction d’une proposition de valeur pour les territoires smart, le développement d’une stratégie sur les smart grids au service de la mobilité électrique et la mise en place de l’accord signé en décembre dernier entre Think Smartgrids et le SeR.

Hugues de Bantel voit son mandat de 2ème Vice-Président renouvelé : il est co-fondateur et directeur général de Cosmo Tech. Antoine de Fleurieu, Délégué Général du Gimélec, conserve son mandat de Trésorier et Valérie-Anne Lencznar est confirmée dans sa fonction de Déléguée Générale.

Les membres de l’association, réunis pour leur traditionnelle assemblée générale, ont remercié le bureau pour son action dynamique au service de la filière smart grids lors de son mandat écoulé et plus particulièrement Philippe Monloubou pour l’impulsion donnée à l’association et son installation dans le paysage institutionnel et business français.

 

A propos d’Olivier Grabette :

 Olivier Grabette est membre du Directoire de RTE – Directeur Général Adjoint en charge du pôle Prospective, Expertise et Solutions depuis Octobre 2015.Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace et titulaire d’un DEA en automatisme, il a occupé de nombreuses fonctions dans l’ingénierie des réseaux de transport d’électricité en France et à l’étranger, avant de rejoindre les activités de maintenance de RTE en 2002. À partir de 2006, il occupe différentes fonctions de management au Centre National d’Expertise Réseau de RTE. En 2012, il crée la Direction de la R&D de RTE et devient en 2014 Directeur Général Adjoint de RTE chargé de l’Économie, des Marchés et de l’Innovation. En 2014, il accompagne la présidence de RTE dans le pilotage du chantier Réseaux Electriques Intelligents (Smartgrids) et devient en 2015 1er Vice-Président de l’association Think Smartgrids

 

A propos de Philippe Monloubou :
Philippe Monloubou est ingénieur diplômé de l’École Spéciale des Travaux Public et diplômé de l’Institut d’Administration d’Entreprises de Rennes. Entré dans l’activité Distribution d’EDF en 1979, il connaît les problématiques de développement local puisque, en parallèle à ses postes aux sujets variés, de Charentes à la Corse en passant par l’Ile-de-France, le Rhône et la Savoie, il fut notamment président de Rhône Pluriel Initiatives, association regroupant des partenaires économiques publics et privés afin d’accompagner les créateurs et les repreneurs d’entreprise. Il dispose aussi d’une expérience de l’international, puisqu’il a participé au développement d’EDF en Argentine et en Amérique du Sud. De 2011 à 2014, il était directeur Commerce France du Groupe EDF, gérant la relation avec les 27 millions de clients particuliers, entreprises et collectivités. Le 23 janvier 2014, il a été nommé président du Directoire d’Enedis et renouvelé à ces fonctions début 2018.

 

L’association Think Smartgrids et le Syndicat des Energies Renouvelables signent un partenariat pour développer une offre conjointe à l’international

Le 11 décembre, à l’issue de l’événement « Energies renouvelables ; les entreprises engagées pour le Climat » co-organisé par l’ADEME et le SER à l’UNESCO, un partenariat a été signé entre Philippe MONLOUBOU (Président de Think Smartgrids et du Directoire d’Enedis) et Jean-Louis BAL (Président du SER), visant à développer une offre conjointe réseaux intelligents – énergies renouvelables.

L’association Think Smartgrids et le Syndicat des énergies renouvelables (SER) mettent en place un partenariat pour promouvoir des offres conjointes à l’international dans le secteur des énergies renouvelables et des réseaux intelligents. Les deux signataires se sont accordés sur des actions de coopération communes afin de développer les capacités d’export et créer de nouveaux emplois en France dans ces deux filières. A ce jour, le secteur des énergies renouvelables représente 100 000 emplois, tandis que 15 000 personnes travaillent dans le secteur des réseaux intelligents.

A travers le monde, des investissements de plus en plus importants sont réalisés chaque année dans les moyens de production renouvelable comme dans les réseaux intelligents. Pour autant, les phases d’investissement dans ces deux types d’infrastructures ne sont pas nécessairement coordonnées.

Dans ce contexte, Think Smartgrids et le SER ont identifié quatre volets d’actions principaux :

– définir une offre groupée « production et intégration d’énergies renouvelables sur tous types de réseaux » afin de développer l’exportation de solutions françaises à l‘international dans ces deux domaines.
– Etablir des collaborations bilatérales dans le domaine de la formation, permettant d’identifier les besoins des pays dont le potentiel de croissance des énergies renouvelables est significatif et les enjeux d’intégration au réseau électrique importants ;
– Mettre en relation les acteurs des deux secteurs en organisant des rencontres qui leur permettront d’échanger sur de futures opportunités, et d’identifier les axes de collaboration industrielle pour développer une offre couplée « énergies renouvelables/réseaux intelligents ».

– Accroître la visibilité commune des deux secteurs :  un groupe de travail ad hoc sera créé afin d’identifier des actions à mener conjointement sur des zones et pays prioritaires pour le développement de ces filières. Ces actions seront mises en avant lors d’un événement de renommée international

Ainsi que le précise Philippe MONLOUBOU : « Cet accord de partenariat est une chance pour nos deux filières : les entreprises des énergies renouvelables et des réseaux intelligents vont pouvoir développer leurs synergies à l’international, pour créer ensemble de nouveaux emplois ».

Jean-Louis BAL : « Les professionnels des énergies renouvelables souhaitent ce rapprochement avec les acteurs des réseaux intelligents  en France car ensemble, notre offre a plus de force à l’international ».

Sebastien Lecornu , secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire conclut : « La signature de cet accord de coopération va accompagner la structuration d’une filière industrielle française capable d’exporter notre savoir-faire à l’international. A l’avenir, les réseaux intelligents joueront un rôle clé pour l’intégration des énergies renouvelables dans les réseaux de distribution et permettront d’assurer l’équilibre entre offre et demande d’électricité. »

Pour mémoire, Think smartgrids et le SER avaient réalisé une première action de valorisation commune lors du salon EBTKE Conex qui s’est déroulé en Indonésie du 13 au 15 septembre 2017, sous l’égide du club Energies renouvelables et smart grids créé par l’ambassade de France.